Le premier, le défi environnemental,
pose la question de « l’écologie du domicile » et de « l’écologie à domicile ».
Le défi démographique,
celui du vieillissement, renvoie au domicile pensé comme un espace d’autonomie et d’autodétermination, à l’heure où la proportion de personnes de plus de 60 ans va atteindre un niveau inédit.
Le défi sociétal de l’égalité femmes-hommes
passe par une redéfinition du domicile, comme lieu de juste partage des tâches domestiques et familiales ainsi que de relations apaisées – et préservées de possibles violences physiques ou psychologiques – au sein des couples et des familles.
Le défi migratoire,
qu’il ait des ressorts économiques, géopolitiques ou climatiques, qui posera des questions d’équilibre social et d’intégration, positionne le domicile comme vecteur de celle-ci et comme élément clé d’une construction identitaire.
Le défi démocratique,
alors que nos institutions sont frappées d’une crise de défiance inédite liée à un profond sentiment de déclassement et de mal-être individuel, face auquel le domicile doit s’affirmer comme premier « territoire de citoyenneté » – garantissant l’intégrité et la capacité à agir – et premier espace de réassurance.